Appel à prier le chapelet !!!

Répondez à l’appel de la Sainte Vierge et priez le chapelet… vous pouvez vous inscrire ici… http://24heurespourmarie.fr/fr/

Voici un récit magnifique d’un évêque sur la puissance du chapelet…

 

PUISSANCE DU ROSAIRE

POUR COMBATTRE LE MAL EN NOTRE TEMPS

 

Témoignage de Mgr Oliver Doeme, évêque de Maiduguri au Nigéria

 

Journée de Prière à Dusseldorf du 21 mai 2016

 

 

Je voudrais louer et remercier Dieu de me donner la possibilité d’être ici présent pour cette belle Journée de Prière en l’honneur de la Mère de tous les Peuples. Je remercie et rends hommage à notre très chère Mère qui ne cesse de témoigner à ses enfants sa sollicitude maternelle. Que Marie continue à répandre son amour miséricordieux sur vous tous qui êtes ses enfants.

Mes chers amis dans le Christ, je ne suis pas ici, avec vous, pour exposer un quelconque enseignement théologique ou faire une exégèse sur la Vierge Marie. Je ne suis pas ici non plus pour me laisser entraîner dans des controverses théologiques sur le bien-fondé ou non de la maternité divine de Marie. Je suis par contre venu ici pour partager simplement avec vous l’expérience que j’ai faite que Marie est notre Mère. Je suis là pour vous saisir un peu à quel point Marie s’est montrée Mère pour nous, catholiques, dans mon diocèse de Maiduguri au Nigéria. J’espère que mon témoignage vous soutiendra, chres Frères et Soeurs, à reconnaître que Marie prend soin de nous qui sommes ses enfants et qu’il vous aidera à faire grandir votre amour pour elle. C’est la Vierge Marie qui m’a conduit ici pour attester que le Rosaire qui est la dévotion mariale la plus répandue est très puissant !

 

Le diocèse catholique de Maiduguri en proie aux attaques de Boko Haram

 

L’Église a terriblement souffert dans le diocèse de Maiduguri sous la férule de la secte islamiste du nom de Boko Haram. Depuis que s’est fait le soulèvement, il y a six ans, les adeptes de ce groupement terroriste islamiste y ont causé d’énormes ravages, dévastant tout autant sur le plan humain que matériel.

Plus de 70 000 catholiques ont été expulsés seulement dans l’année passée quand la secte islamiste a fait main basse sur plus des trois-quarts de notre territoire diocésain. Même si la plus grande partie des fidèles a pu retourner maintenant, il y en a encore plus de 20 000 qui se réfugient dans d’autres régions du Nigéria ou du Cameroun. Dans la même année, plus de 30 prêtres ont été forcés à abandonner leur paroisse et plus de 40 religieuses ont été chassées de leurs couvents. Plus de 200 catéchistes ont été refoulés et ont dû fuir avec les autres chrétiens. L’école de filles de Chibok dans laquelle les élèves ont été enlevées par Boko Haram se situe elle aussi dans notre diocèse. Sur les 270 jeunes filles qui ont été déportées, 56 ont pu échapper et retourner. Pour les autres, on ne sait pas où elles se trouvent.

Indépendamment de ces jeunes filles de l’école de Chibok, il y a aussi beaucoup d’autres femmes et jeunes filles de chez nous qui ont été enlevées, certaines avant, d’autres après le rapt des élèves. Quelques uns aussi de nos jeunes ont été enrôlés de force dans les troupes de Boko Haram. Beaucoup de ces femmes et de ces filles que la secte a déportées, servent aux attaques suicidaires à la bombe.

Nous avons de même plus de 500 catholiques martyrs, morts pour leur foi. Le diocèse prend aussi en charge 5000 veuves dont les maris ont été tués en grande partie par Boko Haram. S’ajoutent pas moins de 15 000 orphelins dont le diocèse s’occupe car les parents ont été tués pour la plupart par Boko Haram.

Nous avons perdu beaucoup d’édifices sous les coups de Boko Haram.  Pour ne parler que des périphéries, les militants islamistes ont incendié plus de 200 églises. Plus de 20 églises paroissiales et autant de presbytères ont disparu dans les flammes. Plus de 20 écoles et en plus notre petit séminaire ont été détruits et de ce fait ne sont pas en service.

Il en va de même des maisons familiales, magasins, propriétés privées, des animaux et des provisions. Tout fut détruit ou volé par les gens de Boko Haram.

 

Notre rapport à Marie, notre Mère

 

Peut-être que certains d’entre vous, après avoir entendu tout cela, se demandent quel rapport cela peut avoir avec Marie, notre Mère. Oh! oui, tout cela est très lié à Marie, notre Mère ! Je commence par le fait que malgré tous ces évènements dramatiques et horribles, la foi de nos gens en a été affermie plus encore. Elle ne cesse de grandir. Les fidèles de notre diocèse, nos prêtres, religieux et les laïcs aussi, sont très vaillants et forts. Ils pratiquent courageusement leur foi au milieu des saccages. Ils n’ont pas peur de pratiquer officiellement leur foi, d’aller à la messe le dimanche et même en semaine et de continuer à mener ouvertement leurs autres engagements de foi.

L’un ou l’autre certes a pu se demander d’où ces gens prenaient le courage de tels actes. C’est Marie, notre Mère, qui est à l’origine de tels actes de courage. Dans notre diocèse, nous avons mis en route de nombreux programmes pastoraux pour approfondir notre rapport à la Sainte Vierge. Nous avons reçu un gand terrain pour la construction future d’un sanctuaire marial ; bien qu’en raison de la crise actuelle nous n’ayons encore rien pu faire, nous avons bon espoir de recevoir dans un avenir proche les aides nécessaires pour le développement de notre dévotion mariale sur ce terrain. Tous les ans depuis quatre ans, nous renouvelons la consécration solennelle au Coeur Immaculé de Marie et j’ai écrit une lettre pastorale sur l’importance de la procession du Rosaire. C’est un procession que depuis lors nous avons introduite dans toutes les paroisses du diocèse, dans les centre périphériques et auprès des familles. Nous célèbrons de même, tous les samedis, dans toutes les paroisses, la sainte Messe du matin en l’honneur de la Sainte Vierge. Et on s’empresse de distribuer parmi les fidèles les nombreux chapelets qui nous sont offerts de l’extérieur.

L’église que nous formons dans notre diocèse a la forte conviction que c’est vraiment notre Mère, notre maman Marie, qui est la solution à la crise. Elle nous a montré que c’est elle qui continue le combat à notre place. Comment le savons-nous ? C’est un fait attesté de différentes manières et prouvé que Boko Haram a fait trois tentatives pour prendre d’assaut notre ville de Maiduguri. Mais en vain ! Chaque tentative a échoué. Nous avons de nombreux chrétiens à Maiduguri et nous sommes convaincus que c’est Marie qui a empêché l’ennemi d’entrer dans la ville. Du reste, depuis le début des conflits, il n’y a pas un seul prêtre et pas une seule religieuse qui ait été pris. Marie a protégé ses fils et ses filles des terroristes.

Á la fin de l’année 2014, les trois-quarts de notre diocèse étaient entre les mains de Boko Haram. Mais grâce aux multiples formes et à la ferveur de notre dévotion mariale, la Sainte Vierge a pu se servir de nos forces de sécurité pour refouler Boko Haram dans la jungle. Entre temps, la plupart de nos paroissiens ont pu retourner chez eux  pour de nouveau rendre gloire à Dieu dans leurs églises.

 

 

 

Exemples des secours extraordinaires qu’accorde la Vierge Marie à ceux et celles qui prient le chapelet

 

En plus des faits réjouissants qui viennent d’être mentionnés, il y a quelques exemples de plusieurs personnes qui, grâce à la prière du chapelet, ont pu être libérées des mains de la secte ou qui ont pu fuir alors qu’elles étaient déportées ou encerclées.

1. Un jeune homme par exemple a été kidnappé avec d’autres et emmené dans la jungle. Tout le temps qu’il était en forêt, cependant, il priait son chapelet et chantait un cantique connu. Le quatrième jour les membres de la secte l’ont ramené vers une route nationale et l’ont laissé libre.
2. Une maman de trois enfants a été elle aussi emmenée en forêt avec quelques femmes musulmannes. Seule catholique dans le groupe, elle priait en silence le chapelet. Au bout d’une semaine environ, c’est elle que les terroristes ont ramenée au village et ont laissée libre.
3. Une grand-mère a été prise dans sa paroisse, par Boko Haram, après que les autres villageois ont fui et l’ont laissée seule. Cette vieille femme, chrétienne, ne cessait de prier le chapelet. Les hommes de la secte, qui l’ont trouvée, voulaient l’obliger à se faire musulmanne mais elle refusa. Ils se mirent alors à la frapper à tour de rôle et la laissèrent à demi morte. Quand elle reprit conscience, un peu plus tard, elle alla voir colpin-clopan, en s’appuyant sur son bâton, le chef des troupes de Boko Haram de cette région. Elle lui montra les blessures que lui avaient faites ses hommes, lui expliqua qu’ils avaient voulu la forcer à se faire musulmanne mais qu’elle n’è avait pas consenti. Elle gagana la sympathie de ce commandant qui réprimanda ses gens en vitupérant contre eux et les muta dans un autre district. Il en fit venir d’autres en leur ordonnant de donner de quoi manger à cette gran-mère? C’est ainsi que la gran-mère a eu de quoi manger pendant des mois jusqu’à la reconquête du territoire par l’armée gouvernementale.
4. Il y avait aussi une famille qui lors de la prise de la ville de Mubi par Boko Haram s’est trouvée totalement coupée du monde extérieur. Les troupes de Boko Haram garaient en effet leur véhicule directement devant la maison de cette famille sans savoir qu’il y avait là un homme, une femme et leurs enfants. La famille prie ensemble le chapelet le matin, l’après-midi et le soir. Personne ne pouvait quitter la maison car on les aurait découverts et pris. Les provisions cependant à la maison ne s’épuisèrent pas ni les réserves d’eau. La famille a vécu dans ces conditions-là pendant des mois jusqu’à l’arrivée des soldats qui reprirent cette région. Marie a proégé ses enfants et les a préservés de la secte. Quel miracle !

 

La Sainte Vierge m’a accordé à moi aussi beaucoup de faveurs, malgré ma pauvreté et mon indignité. Je me considère comme le dernier-né. Il n’y arien que je n’aie demandé à la Vierge Marie pour la gloire de son Fils et qu’elle ne mait’accordé. C’est pourquoi je fais de mon mieux pour approfondir le plus possible ma dévotion envers elle et mon amour pour elle et j’encourage tous ceux et celles qui sont autour de moi à faire de même. Je me consacre à Son Coeur Immaculé pratiquement tous les jours. J’aime la Neuvaine à Notre Dame du Perpétuel Secours justement en rapport avec tout ce qui se passe dans notre pays. Je prie aussi tous les jours, dans la mesure du possible, le Rosaire entier.

 

Á La fin d’octobre 20014, j’ai eu une ‘rencontre’ avec Notre Seigneur. Permettez-moi de vous le raconter une fois encore. Dans cette vision, il n’en retourne pas de moi car je ne suis qu’un pécheur. Cette vision concerne Jésus, Sa Mère et les fidèles. Dans la vision, Jésus me mit dans la main une épée qui aussitôt s’est changée en un chapelet. Le message est clair : quand on prie le chapelet avec ferveur, on vainc le mal dans le monde. Boko Haram est démoniaque et le chapelet permet de vaincre ses troupes terroristes. Il y a encore d’autres démons dans les autres parties du monde. Le chapelet peut les vaincre !

Tenons donc ensemble en priant fidèlement le chapelet, en aimant la Vierge Marie.
je vous remercie une fois encore pour cette chance que j’ai de pouvoir venir ici, pour ces écchanges et ce partage de notre vécu. Que Dieu vous bénisse tous !

 

 

 

Mgr Doeme prie ensuite dans SA PROPRE LANGUE (audible dans la salle !!) la prière de la Mère de tous les Peuples.